Carine Marret a écrit une quinzaine d’ouvrages en collaboration (essais, récits, témoignages, biographies, romans), dont :
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"Sœur Emmanuelle, la biographie" de Pierre Lunel(Ed. Anne Carrière, 2006)
Pierre Lunel fut proche de Sœur Emmanuelle pendant près de vingt ans. Il l’a accompagnée des bidonvilles du Caire au Sud de la France, où elle continuait d’aider les plus déshérités. Il retrace son parcours hors du commun dans cette biographie pétillante, qui dévoile des souvenirs inédits. « Sœur Emmanuelle est l’une des personnalités les plus admirées de nos contemporains. Je garde en mémoire les moments passés avec elle. Des moments de rire, de joie, d’espoir. Des moments de profonde humanité. Je repense à son courage inouï, à son amour immense pour tous, et surtout pour ceux qui n’étaient aimés de personne, les exclus, qu’ils aient été chiffonniers ou SDF. Je repense à son regard toujours malicieux à Callian. Un jour, nous marchions côte à côte, je la tenais par le bras. Elle claudiquait à cause d'une hanche malade. Un trou dans le trottoir. Je l’entraînai de côté afin de le contourner. Elle me regarda, effarée, et me lança : « Lorsqu’il y a un trou, on saute par-dessus ! » Et la voilà qui prend son élan pour sauter l’obstacle à pieds joints. Avec le même enthousiasme qu’une petite fille jouant à la marelle. La même virginité devant la Providence. La même espérance devant l’avenir. La même confiance en les hommes et la rédemption. » |
"Otages, de Beyrouth à Bagdad" de Roger Auque(Ed. Anne Carrière, 2005)
Présent à Bagdad entre 2003 et 2005, Roger Auque a vécu presque tous les grands événements qui se sont alors déroulés en Irak : le déclenchement de la guerre, l’intervention américaine, la chute de Bagdad, le tir américain sur l’hôtel Palestine, les attentats kamikazes de la guérilla, le scandale de la prison d’Abou Ghraib, puis les élections et les attentats qui ont fortement troublé leur déroulement.
Réputé pour sa grande indépendance d’esprit, Roger Auque, qui fut otage au Liban pendant presque un an en 1987, livre ici sa conception du métier de reporter de guerre et traite sans indulgence du rôle des médias dans ce conflit. Il confie aussi, avec beaucoup de pudeur, sa part d’ombre qui le poursuivra à jamais. |
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